"Je n'ai jamais été un facho, comme on l'a dit après
le film "L'inspecteur Harry". Cela dit, je prends ça comme un
compliment. Cela prouve que je suis un acteur convaincant."
"Je me dis suis souvent, comment moi,
un môme de l'Oklahoma, en suis-je arrivé là ?
Je ne connais pas la réponse. La réussite est une combinaison
de chance et de beaucoup de travail. Dans la vie, tout est une question
de "timing". Disons que je suis né au bon endroit et au bon
moment."
"Travailler pour la série "Rawhide"
revenait à faire chaque semaine un nouveau film, et ce pendant
huit ans. Aussi n'ai-je guère était emballé quand
mon agent m'a proposé en 1964 de partir pour l'Espagne afin d'y
jouer un western italo-hispano-allemand intitulé "Pour une
poignée de dollars". J'ai changé d'avis quand j'ai
reconnu dans le scénario l'intrigue du Yojimbo de Kurozawa. J'ai
accepté le rôle pour 15 000 dollars, sans le moindre pourcentage
sur les recettes. J'étais fatigué de jouer à la
télévision les cowboys trop bien élevés
et trop bien rasés. C'est ce qui m'a fait choisir le chapeau,
le poncho, le jean noir et les cigarillos à l'odeur infecte."
"Nous avons produit 200 heures pour
le feuilleton ("Rawhide"). Je pense que ces heures-là m'ont appris bien plus
que ce que je fais depuis."
A propos de son film "Bronco Billy"
:
"C'est mon sixième film d'acteur
réalisateur. Contrairement aux apparences, il n'est pas difficile
de concilier les deux, car je me sens maintenant à l'aise des
deux côtés de la caméra. Je n'ai pas l'impression
qu'une des deux activités fasse du tort à l'autre et
je pense que mes meilleures réussites sont parmi les films
que j'ai réalisés et interprétés, en particulier
JoseyWales, hors-la-loi."
"En tant que cinéaste, je crois
que mes visites à Cannes, les rencontres que j'y fais, les
films que j'y vois ont contribué à enrichir mon travail."
"Hollywood est rempli d'experts qui
ne cessent de proclamer la mort du western. Mais je n'ai jamais douté
de sa vitalité. J'ai personnellement eu beaucoup de chance avec
ce genre, en particulier avec "Bronco Billy" et "Josey
Wales".... Le western est toujours un reflet d'aujourd'hui, que
cet aujourd'hui se situe en 1890 ou aujourd'hui. Les questions morales
demeurent toujours les mêmes de toute façon."
A propos de Dina Ruiz, sa femme :
"Cette histoire est le contraire d'un coup de foudre. Nous avons mis
des années à réaliser que nous étions
amoureux l'un de l'autre. Mais elle est aujourd'hui la personne avec
qui j'ai le plus envie de passer mes soirées."
"Ce n'est pas facile d'élever
des enfants. Il y a souvent un moment de l'adolescence où un
jeune veut résister à ses parents, c'est surtout valable
pour les filles avec leur père. Puis ils réalisent que
leurs parents ne sont pas si stupides que cela. Ils commençent
à les accepter de nouveau, à écouter leurs conseils. Ils comprennent finalement que quelles que soient les erreurs commises,
les parents seront toujours du côté de leurs enfants."
A propos du film "Sur la route de
Madison" : "Sur les quarante-quatre films que j'ai tournés,
je n'ai pas passé mon temps à me balader avec mon Magnum
44. Lorsque j'ai décidé de faire ce film, je savais
qu'il y aurait des préjugés contre moi. Pourtant, j'ai
toujours été un romantique. J'adore les atmosphères
d'éclairage aux chandelles, avec un bon verre de vin et de
la bonne musique..."
"Mon deuxième pays, c'est
la France."
"Auguste et Louis Lumière,
on leur doit beaucoup, moi personnellement je leur dois 60 ans de travail
!"
|
|